Ces infirmières offrent les services liés à la santé pour les chantiers d’Hydro-Québec, incluant les opérations d’évacuation en situation d’urgence. Elles travaillent généralement à partir de cliniques de chantiers ou de véhicules de premiers soins. Elles reçoivent des patients ou se dépêchent à leur secours en cas d’accident.
« Nous sommes très heureux que les personnes infirmières de chantiers aient choisi le SCFP, comme plus de 16 000 autres employés d’Hydro-Québec, la quasi-totalité des salarié(e)s. C’était surprenant pour nous qu’Hydro-Québec ait tenté de s’opposer à l’exercice du droit fondamental à la syndicalisation de ces personnes, en pleine pénurie de main-d’œuvre et alors que la plupart des personnes infirmières au Québec sont syndiquées. C’était important pour nous de faire valoir ce droit fondamental. Cette décision aura un impact positif pour les autres groupes de professionnels qui désirent se syndiquer chez Hydro-Québec et ailleurs » de dire Guillaume Desrochers, conseiller syndical au SCFP.
Hydro-Québec a argumenté que les personnes infirmières de chantier sont des « représentants de l’employeur », ne bénéficiant donc pas du droit d’être syndiqués. Le TAT a conclu qu’elles exercent une autorité professionnelle en matière de santé à l’égard des personnes sur le chantier. Cela se distingue de la gestion. Elles sont donc des salariées.
Le gouvernement du Québec répète qu’il veut accroître l’offre électrique d’Hydro-Québec, mais ceci doit se faire dans le respect le plus élémentaire des employés qui y œuvrent.
« Peu d’employés de chantiers sont syndiqués. Avant les infirmières de chantier, seuls les techniciens en télécommunications l’étaient, depuis peu par ailleurs. Nous allons continuer d’essayer d’augmenter la représentation des groupes non syndiqués chez Hydro-Québec, afin de leur offrir les mêmes protections que bénéficient la grande partie des salariés de la société d’État » de conclure Mario Simard, président par intérim du nouveau syndicat.
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