Cette décision apparaît d’autant plus injuste que Loto-Québec a surpassé sa cible budgétaire de 58 millions $ pour l’année financière 2019-2020, atteignant ainsi un dividende de 1,33
milliard $.
« C’est inadmissible et indécent. Si une baisse de la rémunération des employé-es était inévitable en raison de la diminution anticipée des revenus pour 2020-2021, les cadres devraient donner l’exemple en mettant fin aux primes et aux bonis dès cette année », insiste Alain Balleux, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Loto-Québec—CSN.
La FEESP-CSN souligne par ailleurs que cette diminution des heures travaillées survient alors que la réouverture des casinos, des établissements de jeux et des points de vente de loterie pourrait très bien permettre d’obtenir des résultats qui seraient beaucoup moins catastrophiques que ce que prévoit Loto-Québec. La société d’État mise en effet sur une baisse de ses dividendes de 60 % en 2020-2021 !
« Pourquoi ne pas attendre un peu de voir les effets de cette réouverture avant d’imposer des coupes basées sur la période du grand confinement au printemps passé ? », s’interroge Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP-CSN.
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