Les membres du SPGQ se rappellent très bien la loi spéciale qui avait forcé leur retour au travail lors des négociations de 2005. Cette méthode contribue davantage à envenimer les relations avec l’employeur croit le Syndicat.
Rappelons que les 17 000 membres de l’unité fonction publique du SPGQ sont sans convention collective depuis mars 2015. Le comité de négociation du SPGQ attend toujours les suites d’une rencontre d’échange avec le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT). Rencontre qui, le comité l’espère, relancera les négociations. Le Syndicat mène, depuis le 16 février, une grève de soir et de fin de semaine.
Selon le SPGQ, l’imposition d’une telle loi brise le processus de négociation des employés de l’État. Comment pourra-t-il négocier avec le gouvernement dans le futur si celui-ci ne fait qu’imposer sa vision des choses ? Le SPGQ doit être en mesure de négocier de bonne foi avec la partie patronale, il en va du maintien des services publics de qualité au Québec. De plus, une entente négociée est toujours préférable à une loi spéciale pour le maintien de saines relations de travail.
Actuellement, le SPGQ ne craint pas l’imposition de lois forçant le retour au travail de ses syndiqués et préfère présumer de la bonne foi du gouvernement pour parvenir à une solution négociée.
À propos du SPGQ
Le SPGQ est le plus grand syndicat de personnel professionnel du Québec. Créé en 1968, il représente environ 24 400 experts, dont près de 17 130 dans la fonction publique, 4 660 à Revenu Québec et 2 610 en santé, en enseignement supérieur et dans les sociétés d’État.