Pour la porte-parole de Québec solidaire, le gouvernement de la CAQ ne doit pas rester les bras croisés.
« Je l’ai vu de mes yeux : les logements dans le Grand Nord sont surpeuplés. La seule option pour une personne expulsée, c’est de devenir itinérante dans le Sud ou d’aller vivre dans d’autres logements qui sont déjà surpeuplés. La ministre doit immédiatement imposer un moratoire sur la pratique d’expulsion. L’hiver est à nos portes », affirme Mme Massé.
Andrés Fontecilla ajoute qu’il est plus que temps d’investir dans la construction de logements sociaux.
« Il y a depuis longtemps une crise du logement dans le Grand Nord. Il faut régler le problème et ne pas faire les choses à moitié. Pour y arriver, il faut construire au minimum 1 200 logements sociaux dans le Grand Nord. Ne pas intervenir en habitation a un effet direct sur le niveau de pauvreté dans les communautés. Mettre une partie trop importante de son budget dans son loyer fait en sorte que d’autres besoins primaires seront négligés, comme l’alimentation. J’aimerais aussi rappeler que l’investissement dans le logement social a des retombées économiques importantes, notamment en termes d’emploi et d’utilisation de matériaux d’ici », explique M. Fonctilla.
La pénurie de logements est une des principales raisons expliquant les problèmes sociaux, le haut taux de détresse psychologique, voire les conflits interpersonnels au sein de la communauté. Le surpeuplement nuit à l’apprentissage des enfants, à la capacité de travailler et mène à l’insalubrité des logements. Finalement, le surpeuplement contribue également aux situations de violences familiales qui touchent en premier lieu les femmes et les enfants.
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