Par le passé, l’employeur a en effet eu recours à cette stratégie d’imposer un lock-out avant que les membres votent. « Cette fois-ci, nous avons réussi à les faire bouger par rapport à leur première offre. C’est une victoire pour nos membres alors que nous avons contré leur stratégie », a indiqué M. Lambert.
Rappelons que les travailleurs ont été mis en lock-out sous le coup de minuit samedi dernier avant même que les membres aient pu se prononcer sur le premier ultimatum de la compagnie, ce qu’ils ont fait dimanche matin en le rejetant dans une proportion de 76 %.
Au nombre des faits saillants de cette nouvelle entente, mentionnons des gains salariaux de 12 %, une bonification du régime de retraite, de meilleures protections pour le régime d’assurances collectives, des améliorations aux clauses normatives, etc.
Le travail devrait reprendre dès demain.
Les parties négociaient le renouvellement de la convention collective depuis deux mois. L’usine Paccar emploie 900 travailleuses et travailleurs syndiqués et fabrique des camions Kenworth et Peterbilt.