"Notre objectif est le même. Nous revendiquons comme eux un salaire décent pour vivre dignement. Il est donc normal de se joindre à eux, surtout que le Vieux-Port nous empêche via une injonction d’entrer et de manifester sur le site," explique Konrad Lamour, président du Syndicat des employé-e-s du Vieux-Port de Montréal (SEVPM).
" Nous accueillons avec plaisir l’appui de nos consœurs et confrères du Vieux-Port de Montréal qui doivent faire la grève malgré une injonction et la loi fédérale qui permet les briseurs de grève. Pour eux, comme dans les résidences privées pour personnes âgées, ou encore pour toute personne qui travaille, il nous semble que 15 $ de l’heure doit être un minimum" juge Richard Belhumeur, président du SQEES-FTQ.
Rappelons que les employées/employés du Vieux-Port de Montréal sont en grève depuis le 27 mai et revendiquent des conditions de travail décentes. Visés par une injonction depuis le 29 mai, les membres de l’AFPC-Québec ne peuvent manifester ou entrer sur le site du Vieux-Port de Montréal.
"Alors que la grève entre dans son 2e mois, nous ne nous laissons pas abattre par l’injonction ou la mise en demeure de la Ville. D’ailleurs, cette dernière serait-elle de connivence avec le Vieux-Port de Montréal ?" questionne monsieur Lamour.
Soulignons q’un retour à la table de négociation entre les membres du SEVPM/AFPC-Québec et la Société immobilière du Canada (SIC-Vieux-Port de Montréal) est prévu en présence du médiateur le 30 juin prochain.