« Bell est en train de bâtir un empire médiatique mais elle refuse de négocier une première convention collective avec les travailleurs œuvrant dans son plus récent secteur des médias », a affirmé Barb Dolan, vice-présidente administrative du SCEP pour la région de l’Ontario. « Ces travailleurs vont saisir l’opportunité de parler au public pendant cet événement prestigieux que commandite Bell afin d’expliquer les difficultés auxquelles ils se heurtent dans leurs efforts d’obtenir une convention équitable. »
Le lock-out initial de Bell a été déclaré illégal par le Conseil canadien des relations industrielles. L’entreprise a présenté une offre finale non négociable qui comporte des conditions pires que celles qu’ont présentement les 112 employés. L’entreprise hautement rentable veut obtenir une grille salariale et des droits d’ancienneté qui lui permettraient de mettre à pied des travailleurs de longue date à volonté tout en embauchant un personnel réduit à moindre salaire.
« Il semblerait que Bell ne reconnaît tout simplement pas le droit des travailleurs de négocier collectivement », a affirmé Mike Kachurowski, représentant national du SCEP.