Les syndicats demandent que le gouvernement s’emploie immédiatement à atténuer les conséquences désastreuses de Phénix, notamment en exemptant les personnes qui ont été trop payées de rembourser le montant brut, qui est plus élevé que la somme reçue. Les syndicats enjoignent aussi au gouvernement de dédommager les nombreuses personnes qui ont subi un grand stress en raison des ratés de Phénix et qui ont consacré beaucoup de temps à essayer de régler leurs problèmes de paye.
« Le gouvernement a complètement ignoré son personnel et les syndicats qui le représentent lorsqu’il a procédé au lancement de Phénix », déplore Robyn Benson, présidente nationale de l’Alliance de la Fonction publique du Canada. « Le premier ministre doit apprendre de cette erreur et passer à l’action dès maintenant pour mettre fin à ce cauchemar. »
« Nos membres ont droit à un système de paye qui fonctionne », affirme Debi Daviau, présidente de l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada. « Et il n’y a qu’une solution : le gouvernement doit abandonner Phénix et, de concert avec nos membres, créer un système qui ne flanchera pas. »
« Tout au long de cette saga, les fonctionnaires n’ont jamais flanché. Avec ou sans salaire, ils se présentaient au travail et offraient à la population canadienne des services de calibre mondial », ajoute Greg Phillips, président de l’Association canadienne des employés professionnels. « Ils s’attendent donc à ce que leurs leaders fassent preuve, eux aussi, de la même volonté et s’engagent à régler ce dossier épineux en priorité. »
Le 14 février, Robyn Benson et Debi Daviau ont rencontré le Groupe de travail des ministres chargés d’atteindre la stabilité du système de paye afin de réitérer les préoccupations soulevées dans leur lettre, qui se trouve en annexe.
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