« Nous nous préparons à négocier un bon contrat de travail pour nos membres qui le méritent alors qu’ils ont contribué à soutenir l’industrie », a indiqué Jerry Dias, président national d’Unifor. « Les entreprises sont bien placées pour pouvoir répondre aux priorités des travailleurs dans ce contrat modèle » a poursuivi M. Dias.
Au cours des derniers jours, les déléguées et délégués se sont concertés pour bâtir le cahier de demandes et choisir la compagnie cible. « Nos priorités concernent l’important défi que nous devrons relever afin de renouveler la main-d’œuvre dans ce secteur au cours des prochaines années. Nous devons nous assurer que les conditions de travail soient non seulement attirantes, mais aussi qu’elles puissent retenir les salariés en emploi notamment en matière de conciliation travail-famille », a expliqué Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.
Le contrat modèle de l’industrie papetière consiste à négocier à une table commune les items monétaires comme les salaires, les avantages sociaux et les régimes de retraite. Une fois le modèle négocié, il sert de base de négociation avec tous les autres employeurs dans les papetières, les scieries, les opérations forestières, etc. Au total, ce sont près de 15 000 membres qui seront concernés par ce contrat.
« Nous ne nous laisserons pas imposer quoi que ce soit en raison de facteurs et d’un contexte qui ne sont que passagers », a conclu M. Dias.
Au cours des prochains jours, la compagnie PF Résolu sera contactée afin de discuter du processus et du calendrier des rencontres de négociation.
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