« Nous souhaitons maintenant que le premier ministre Couillard rejette la privatisation qui viendrait tarir une importante source de revenus du gouvernement et nous priver collectivement de 1 G$ par année. Ce serait irresponsable de liquider la SAQ en tout ou en partie pour payer l’épicerie pendant une seule année », affirme Sandrine Thériault, présidente du SPTP-SAQ.
Le SPTP-SAQ va collaborer avec le SEMB-SAQ pour contrer la privatisation qui nuirait tant aux revenus de l’État qu’à la qualité du service et à la diversité de l’offre hors des grands centres urbains. Il n’y a par ailleurs aucune garantie que les prix payés par les consommateurs seraient moindres qu’en ce moment étant donné le niveau de taxation et la nécessité pour les entreprises privées de dégager des profits.
Contrairement à ce que supposent certains des détracteurs de la SAQ, vouloir conserver la SAQ dans le giron des sociétés d’État ne signifie pas qu’il soit impossible de l’améliorer.