Le Syndicat national des salariés de la Société Zoologique de Granby (CSN) section saisonniers (maintenance et gardiens) représente notamment quelque 130 techniciens vétérinaires et soins animaliers, naturalistes-interprètes, mécaniciens, menuisiers ainsi que du personnel administratif du zoo.
Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2023, les travailleuses et les travailleurs visent notamment à rendre les emplois plus attractifs et à combattre la précarité d’emploi. Rappelons que le syndicat a présenté une proposition à la partie patronale afin de s’assurer que les moyens de pression n’affecteront pas le bien-être des animaux.
« Ce n’est vraiment pas de gaieté de cœur que nous déclenchons cette seconde séquence de grève, explique le président du syndicat, Jonathan Roy. Cependant, les négociations menées la semaine dernière n’avancent pas assez rapidement pour nos membres, qui ont des attentes importantes et qui tiennent à un règlement satisfaisant dès maintenant. Il y a de nouvelles rencontres de négociation qui se tiendront au courant de la semaine prochaine ; espérons que le zoo entende enfin à quel point nous sommes déterminé-es à obtenir la juste reconnaissance, maintenant. »
Le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie-CSN, Denis Beaudin, rappelle que le zoo a tout en main pour mettre fin au conflit. « Cela fait déjà plus de deux semaines que les membres ont voté, par scrutin secret, pour le recours à la grève, parce qu’ils considéraient que la direction ne les prenait pas au sérieux. Au lendemain de la dernière journée de grève, la partie patronale a eu tout le loisir de mettre ce qu’il faut sur la table pour en venir à une entente, notamment au cours du dernier week-end, alors que le comité syndical de négociation était prêt à entrer en blitz. Mais vu les réponses parcellaires de la direction du zoo, les parties sont encore trop éloignées pour vraiment s’engager dans un sprint final ».
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