« Nous aussi, au SCFP, nous dénonçons cet abus des heures supplémentaires obligatoires qui perdure. Toujours pousser les limites physiques et psychologiques des employés du réseau, c’est toxique pour les patients et la société. Le mouvement syndical protester unanimement et fortement depuis des années, en vain, alors nous comprenons parfaitement que la FIQ en soit rendue là », selon Frédéric Brisson, président du Conseil provincial des affaires social (CPAS-SCFP).
Même si le SCFP n’envisage pas pour l’instant de tenir une telle journée de refus, ce recours n’est pas exclu.
« Nous avons utilisé une panoplie de moyens dans différentes régions pour dénoncer la surcharge de travail, l’épuisement et la détresse de nos membres. Le message passe et commence à faire effet, alors nous allons certainement continuer. La balle est dans le camp du nouveau gouvernement. On perçoit des signaux de bonne volonté, mais nos membres sont à bout. Ils attendent des résultats et leurs attentes sont élevées », a prévenu Frédéric Brisson.
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