Rappelons que la convention collective de ce personnel essentiel est échue maintenant depuis plus de trois ans, et que le gouvernement de François Legault refuse de leur octroyer un salaire compétitif, notamment par rapport aux salaires des gens œuvrant dans les centrales du 911 pour les RMU ou le secteur public pour les employés de bureaux
Les RMU et le personnel de bureau d’Urgences-santé exercent donc une demi-journée de grève toutes les deux semaines, en plus d’autres moyens de pression, comme la grève de certaines tâches.
« Sans nous, Urgence-santé s’écroulerait, » dénonce la présidente du Syndicat des employé-es d’Urgences-santé-CSN, Anick Bélanger. « Ça fait des années que nos vis-à-vis patronaux traînent des pieds et négligent notre négociation. Dans un contexte de pénurie et rareté de main-d’œuvre, Urgence-santé ne peut guère se permettre un nivellement vers le bas s’il souhaite retenir le personnel. Les Lavallois et les Lavalloises font appel quotidiennement aux services de nos membres, et nous espérons trouver un allié en Stéphane Boyer afin qu’on puisse, une fois pour toutes, en arriver à une entente qui respecte le caractère essentiel de notre travail. »
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