« C’est dommage d’en être rendu là, mais l’administration reste campée sur ses positions. Le maire refuse de régler le sérieux problème de rattrapage salarial. La position de l’administration est irrespectueuse, surtout lorsque l’on sait que le maire et les conseillers ont récemment relevé leur rémunération. Dans le cas du maire il s’agit d’une augmentation de l’ordre de 36 % », a expliqué Mario Fontaine, conseiller syndical au SCFP.
L’exercice du droit de grève dans les municipalités est encadré par la loi. La CRT (division des services essentiels) convoquera rapidement les deux parties. En transmettant son avis, le syndicat a déjà soumis la liste des services qu’il entend maintenir.
Les deux parties avaient prévu deux jours de conciliation les 29 et 30 août derniers et lors de cette conciliation, le syndicat a assoupli ses demandes, mais l’employeur est demeuré campé sur ses positions. Après seulement cinq heures de discussion, la conciliatrice n’a pu que constater l’impasse.
« Nous espérons reprendre rapidement les discussions, sérieusement..Nous ne voulons pas que les citoyens de Louiseville paient pour l’entêtement de leur maire », de conclure le conseiller syndical.
Les employés de Louiseville sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2012.
Louiseville est une municipalité de la Mauricie qui compte environ 7500 habitants.