Au début du mois de mai, les employé.es syndiqués ont rejeté dans une proportion de 86 % les dernières offres patronales, donnant du même coup le mandat à son exécutif syndical d’entreprendre des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.
L’unité des employé.es de bureau d’Énergir compte 370 travailleuses et travailleurs. Ces derniers sont sans contrat de travail depuis le 31 août 2020. Les discussions achoppent au niveau du salaire et de la sécurité d’emploi.
« C’est la première journée de grève. Nous ne dévoilerons pas notre stratégie, mais il est clair que si la partie patronale ne démontre pas une réelle volonté de régler à des conditions décentes, il y aura d’autres journées comme celle-ci. Nous avons un appui fort de nos membres », explique Marie-Céline Rose, présidente du SEPB-463.
Une attaque directe au droit de grève
En réaction à l’annonce de la grève, l’employeur n’a pas tardé à réagir en modifiant unilatéralement deux conditions de travail des membres du SEPB-463.
« L’employeur a annoncé à nos membres qu’ils n’auront plus droit au télétravail et pour nos collègues qui sont sur la route avec des véhicules d’Énergir, ils n’auront plus de droit de retourner à la maison avec ledit véhicule. Pour nous c’est clair qu’il s’agit de représailles au vote de grève. Pourtant c’est ce même employeur qui se vantait de promouvoir ces deux éléments afin de favoriser le recrutement et de réduire les déplacements et les émissions de GES qui en découlent. Punir des employé.es qui se prévalent de leur droit à la grève est immoral », dénonce Mme Rose.
Les travailleuses et travailleurs d’Énergir sont assujettis au maintien des services essentiels.
Piquetage : heures et lieux
Montréal
1717 rue du Havre
6h à 10h
9h30 à 13h30
11h à 15h
Québec
2388 rue Einstein
8h à 12h
Sherbrooke
240, rue Léger
8h à 12h
Mauricie
1926 voie de desserte de l’autoroute 40,
Saint-Maurice
8h à 12h
Rouyn-Noranda
579, boulevard Témiscamingue
8h à 12h
Chicoutimi
1100, rue Bersimis
8h à 12h
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