« En novembre 2014, le gouvernement Couillard a fixé 7 conditions à la construction des 7000 kilomètres de pipeline. Aujourd’hui, nous constatons que le projet de TransCanada n’obtient pas la note de passage. Ni l’acceptabilité sociale, ni les retombées économiques, ni les garanties environnementales ne sont au rendez-vous. M. Couillard doit prendre ses responsabilités et, au nom des Québécoises et des Québécois, dire simplement ’non merci !’ au transport du pétrole sale de l’Alberta par pipeline à travers nos communautés. »
La première ministre de l’Alberta, Rachel Notley, citait l’opposition populaire aux pipelines comme premier obstacle aux projets de la pétrolière albertaine. Depuis le début de l’année, des dizaines de milliers de Québécois ont manifesté leur opposition à Énergie Est en signant le Manifeste pour un élan global et en prenant la rue à Québec et dans les communautés qui longent le tracé projeté du pipeline.
« Parmi ses collègues, le premier ministre détient la clé qui permettra au Québec de tourner le dos à l’énergie du 19e siècle. Rachel Notley l’a affirmé sans détour : si le Québec s’oppose au pipeline, Énergie Est ne se concrétisera pas. M. Couillard doit cesser d’entretenir l’illusion qu’une communauté accueille favorablement un port pétrolier. Personne ne veut du pétrole sale issu des sables bitumineux dans sa cour, et pour de bonnes raisons ! Bien que le gouvernement libéral refuse de prendre en compte les émissions globales de GES dans son évaluation de l’impact environnemental d’Énergie Est, nous savons maintenant que le pipeline émettrait 64 fois les émissions totales du Québec en 2011 sur une durée des opérations prévue de 40 ans. J’invite le premier ministre à prendre la mesure de ses responsabilités face à notre avenir commun. M. Couillard, le Québec de demain dépend de vos actions d’aujourd’hui ! » conclut M. Khadir.