« Non seulement le gouvernement Harper a renié l’engagement canadien dans le protocole de Kyoto, mais voilà qu’on nous confirme qu’il n’arrive même pas à atteindre les cibles de son propre modèle de réduction famélique et largement insuffisant, proposé en 2009 » souligne André Bélisle, président de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA).
Alors qu’aucune mesure fédérale n’est encore en place pour la réduction des émissions de GES liées à la production pétrolière et gazière -pourtant le secteur où les GES augmentent le plus rapidement- il est légitime d’entretenir de sérieux doutes quant à l’avenir de la lutte aux changements climatiques au Canada.
« C’est dans ce contexte honteux que le gouvernement Harper impose le passage par le Québec du pétrole sale des sables bitumineux, malgré l’opposition de la vaste majorité de la population Québécoise, que ce soit par oléoducs, trains ou bateaux sur le Fleuve Saint-Laurent, à nos risques et périls » affirme André Bélisle.
« Le gouvernement Harper a entrepris d’abolir les lois de protection de l’environnement, de détruire les milieux protégés, en fait, de mépriser tout ce qui obligerait à un respect minimal de la population canadienne et de l’environnement. C’est scandaleux ! », de conclure Alain Brunel, directeur climat-énergie à l’AQLPA.
L’AQLPA pour sa part prend comme toujours le parti de la lutte efficace aux changements climatiques et salue au passage le courage et la ténacité des citoyens et citoyennes qui passent à l’action pour que leurs voix soient entendues, comme ces quatre femmes qui bloquent en ce moment même l’entrée des installations de la pétrolière Suncor, à Montréal-Est. Chapeau !