Récemment, l’édifice a fait l’objet d’un rapport d’intervention de la CSST où il était question de béton fragilisé et de l’urgence de procéder à des travaux ; sinon, la sécurité des occupants du bâtiment risquait d’être compromise. « Le rapport de la CSST du 2 septembre n’a rien de rassurant. Il est question de possibilité de rupture subite d’une dalle de béton et de son armature qui sont fragilisées, donc d’effondrement. Nos membres qui veillent à la santé et sécurité des travailleurs sont inquiets pour la leur et celle de la population qui entre chaque jour dans l’édifice. On peut dire que dans ce dossier, la CSST est un cordonnier mal chaussé », s’indigne Sylvain Gendron, président régional du SFPQ.
Dans son premier rapport, la CSST questionnait la sécurité des usagers tant que des travaux de réfection ne seraient pas totalement complétés. Bien que ces travaux urgents soient en cours, les bureaux demeurent ouverts et cela inquiète le personnel. Le SFPQ souhaite prendre connaissance du dernier rapport commandé à un ingénieur indépendant pour s’assurer de la sécurité des lieux durant la période des travaux. « Le gestionnaire de l’édifice (SIQ), refuse de partager les informations contenues dans ce rapport indépendant. Depuis 2009 le personnel est à même de constater que l’immeuble se dégrade dangereusement et souhaite être rassuré dans les plus brefs délais, » explique le porte-parole du SFPQ.