« Nous sommes rassurés qu’elle se dissocie du rapport déposé comprenant une seule option, soit celle de fermer les conservatoires en région. C’est donc une bonne nouvelle d’apprendre qu’elle prend le dossier personnellement en main et qu’elle reconnait le caractère essentiel des conservatoires pour la vitalité artistique des régions », a indiqué Claude Tanguay, président du Syndicat des professeurs de l’État du Québec.
La ministre confirme par le fait même qu’elle poursuivra l’enseignement donné par les professeurs du conservatoires, et ce, dans les locaux des conservatoires. Il s’agit d’un pas de plus dans le maintien de l’intégrité des joyaux culturels et artistiques des régions.
Encore trop de questions
Malgré les bonnes intentions de la ministre, plusieurs inquiétudes subsistent pour les professeurs qui désirent rester prudents. Lorsque la ministre dit qu’elle veut garder les jeunes en région le plus longtemps possible, il faudra en voir les modalités.
« Chose certaine, nous réitérons notre volonté de participer activement à la discussion pour trouver une solution. Nous avons élaboré plusieurs recommandations que nous aimerions présenter à la ministre », a souligné Jean Vallières, représentant du réseau des conservatoires au conseil exécutif du SPEQ.
Les professeurs entendent demeurer vigilants et ils poursuivront la mobilisation jusqu’à ce que le gouvernement s’engage officiellement et concrètement à maintenir l’intégrité des conservatoires en région et à examiner de près la question du déficit structurel du Conservatoire.
Pourquoi ne pas faire participer les professeurs à la démarche de consultation entamée ?