« La politique qui continue de refiler aux étudiantes et étudiants le coût de l’éducation postsecondaire est une politique qui manque de vision et qui nuira à la relance économique au Canada », dit Adam Awad, président national de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants. « Le budget 2013 n’est pas un plan d’action économique pour les étudiantes et étudiants et les nouveaux diplômés. »
Malgré l’inquiétude générale concernant le déclin de l’accessibilité à l’éducation postsecondaire, le budget fédéral n’offre rien pour tenter de régler la crise de l’endettement étudiant. Si la tendance actuelle se maintient, on estime que la dette étudiante dépassera les 19 milliards de dollars d’ici 2016. Pendant ce temps, le gouvernement fédéral vient de radier plus de 700 millions de dollars de dettes d’études non remboursées au cours des trois dernières années. Le budget 2013 ne renferme aucune nouvelle mesure d’aide financière pour alléger le fardeau de dettes croissantes qui pèse sur les épaules des étudiantes et étudiants et de leurs familles.
« Le Canada devrait régler le problème de la pénurie de main-d’œuvre en réduisant les coûts immédiats de l’éducation postsecondaire et de la formation professionnelle », ajoute Awad. « Les investissements qui sont gaspillés actuellement dans des programmes comme les crédits d’impôts pour l’éducation et les régimes d’épargne-études devraient être réaffectés en bourses immédiates, ce qui favoriserait le marché du travail en améliorant l’accès à la formation professionnelle nécessaire à la compétitivité du Canada sur les marchés mondiaux. »