Des reculs
Le syndicat avait proposé le retrait de l’ensemble de ses demandes et le statu quo si l’association patronale acceptait l’entente nationale. Malgré cela, l’APNCPE revient avec des reculs majeurs sur des dispositions de la convention actuelle. « Ils veulent modifier la semaine normale de travail, ce qui précarise les conditions de travail. Ils veulent aussi retirer notre participation au rôle de l’équipe, au choix des horaires, des groupes et aux comités de sélection et de permanence. Ces éléments sont au cœur de l’organisation du travail paritaire pour laquelle les travailleuses des CPE se battent depuis 20 ans, affirme Anne-Joelle Galipeau, la présidente par intérim. Pour nous, ce sont des reculs inacceptables. »
Le CPE expliqué
Le STCPEML rappelle qu’un CPE, géré par un directeur ou une directrice, est gouverné par un conseil d’administration formé principalement de parents. Moyennant une cotisation prélevée à même les subventions du ministère, un CPE peut adhérer à une association patronale, telle que l’APNCPE, pour que celle-ci négocie la convention collective en son nom. Or, lors des dernières négociations en décembre 2021 avec le ministère de la Famille et le Conseil du trésor, l’APNCPE a refusé de s’asseoir à la table de négociation nationale, provoquant ainsi le blocage actuel. Afin de dénouer l’impasse, le syndicat en appelle aux parents afin que ces derniers interpellent le conseil d’administration de leur établissement.
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