La partie patronale utilise des grands mots pour nous séduire, mais derrière ces grands mots il n’y a rien de concret pour en arriver à une entente. L’écart entre les parties est important. Ils disent avoir entendu ce qu’on avait à dire, peut-être, mais ils n’ont clairement rien écouté ! Le fait que la table patronale croit sincèrement que ses offres démontrent de l’ouverture est pour le moindre inquiétant. Nous ne sommes clairement pas sur le même terrain de jeu !
Le communiqué serait trop long pour vous faire part des nombreuses incohérences et contradictions de la partie patronale. D’un côté, ils veulent régler les problèmes de santé psychologique des travailleurs, mais ne mettent pas le travailleur à l’avant-plan dans leur proposition. Pire encore, les fonds qui y sont consacrés sont limités. Et de l’autre côté, au lieu de prendre action et de régler le problème de la desserte qui est un facteur anxiogène important pour les travailleurs, il faudra régler la convention collective préalablement. Mais dans quel monde ils vivent ?
Tout ceci confirme une chose, nous ne sommes pas la priorité du gouvernement et nous ne le serons jamais si on ne décide pas de se faire respecter une fois pour toute. Mais ils en veulent toujours plus des paramédics. Ils veulent élargir nos tâches et nos responsabilités en offrant toujours moins. Je crois que les gens du côté patronale ne comprennent pas le sens de l’expression « gagnant-gagnant » qu’ils utilisent à la table de négociation. Selon notre compréhension les deux seuls gagnants sont le MSSS et le SCT. Quant à vous, ils ne vous offrent rien et vous exigent de régler la convention avant d’apporter des solutions à la desserte. C’est ce qu’on appelle prendre la population en otage. Monsieur le premier ministre, dites à vos gens d’assumer leurs responsabilités ou trouvez-en d’autres qui effectueront leur travail.
Quant aux employeurs, nous comprenons qu’ils sont dans une position particulière, mais nous croyons qu’il est grand temps qu’ils s’expriment, qu’ils viennent à la défense de leurs salariés qui se donnent jour après jour et qu’ils nettoient le brun de leurs nez !
Nous vous avons entendu et compris chers membres. Cette négociation est pour se faire respecter et se faire reconnaître à notre juste valeur. Nous allons être patients et résilients ensemble ! Votre comité de négo va respecter le mandat que vous lui avez donné, et ce peu importe ce que les autres syndicats accepteront.
ASSEZ C’EST ASSEZ, LA RECONNAISSANCE C’EST MAINTENANT !
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