L’APNQL est également extrêmement préoccupée par le fait que toute information destinée à faciliter l’enregistrement pour ceux et celles qui désireraient s’en prévaloir, ne soit disponible qu’en français alors que plusieurs Nations utilisent l’anglais. De plus, il faut rappeler que plusieurs propriétaires d’armes à feu au sein de nos nations ne s’expriment que dans leurs langues d’origine.
La position de base, en ce qui nous concerne, a été exprimée par l’APNQL devant la commission parlementaire chargée d’étudier le projet de loi 64 en mars 2016, à l’effet que les Premières Nations ont une juridiction et peuvent adopter une réglementation qui leur est propre. De plus, nous n’insisterons jamais assez sur le cadre spécifique propre aux Premières Nations dont les droits ancestraux et issus de traités sont reconnus par la Constitution canadienne.
Dans un esprit d’ouverture et de dialogue, l’APNQL invite le gouvernement québécois à respecter nos réalités spécifiques, notamment la juridiction de nos gouvernements, les pratiques traditionnelles et de subsistance de nos membres et autres considérations. Finalement, l’APNQL considère qu’il est urgent qu’une rencontre au plus haut niveau, ait lieu dans les meilleurs délais possibles avant la mise en application des mesures annoncées aujourd’hui.
L’APNQL rappelle à tous que la sécurité de ses membres est au cœur de ses priorités et que les assouplissements annoncés doivent répondent aux attentes de nos Nations.
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