Cette Marche Action Climat est le fruit d’une coalition pan-canadienne, initiée par le mouvement environnemental québécois, en collaboration avec les organisations syndicales, les mouvements sociaux et étudiants, les groupes citoyens et les Premières Nations.
Un pétrole particulièrement polluant
Accepter le transport du pétrole provenant de l’Alberta par oléoduc, d’un bout à l’autre du Québec pour se rendre jusqu’au Nouveau-Brunswick, tel que veut le faire TransCanada Pipeline, ferait de nous des complices d’une augmentation significative de notre contribution aux changements climatiques et à la pollution de la planète.
En effet, le pétrole des sables bitumineux est particulièrement polluant. La production même de ce pétrole émet de 3 à 4 fois plus de gaz à effet de serre que la production de pétrole brut classique. Le produit extrait des sables bitumineux est plus épais, plus toxique et plus dommageable pour l’environnement que le pétrole extrait selon la méthode classique. Pour le transporter par oléoduc, il doit en outre être dilué avec des produits chimiques et des solvants cancérigènes.
Notre région est concernée
Stop oléoduc Capitale-Nationale travaille sans relâche avec de nombreuses organisations québécoises à sensibiliser la population à la nécessité de bloquer ce projet si nous voulons vivre dans un monde respectueux de la nature. Il est essentiel de vous impliquer dans cette bataille. Vous trouverez des moyens et des outils concrets pour vous impliquer sur le site www.actionclimat.ca
Tel qu’on peut le lire sur le site Coule pas chez-nous ! : « La compagnie Trans- Canada a l’intention de faire passer son oléoduc sous le fleuve Saint-Laurent, près de Québec, à la hauteur de Saint-Augustin et de Saint-Nicolas. Réfléchissez un instant… 1,1 millions de barils de pétrole lourd pourraient à chaque jour menacer de contaminer directement le plus important et prestigieux cours d’eau des Québécois. Un accident à cet endroit nuirait non seulement à nos activités économiques et récréo-touristiques, mais détruirait des centaines d’écosystèmes naturels. »
De plus, il ne faut pas oublier que plus de 20 % de l’eau potable de la Ville de Québec est puisée dans le Saint-Laurent. On imagine les problèmes graves qui pourraient résulter d’un accident pouvant répandre des quantités importantes de pétrole lourd dans le fleuve.
À une époque où nous avons toutes les informations nécessaires pour faire des choix écologiques en matière d’énergies, il serait fou d’être complice de l’un des plus grands projets polluants du monde.
Le message est simple : « oui à la protection du climat, non à l’oléoduc de TransCanada et au pétrole sale des sables bitumineux, oui aux énergies renouvelables ! »