Durant trois jours, une Caravane de bienvenue pour les refugié-e-s visitera des villes situées à la frontière Québec-États-Unis : ouvrez les frontières !
Point de presse : Lancement de la caravane
Vendredi 29 juin à 9h30
Point de départ de la caravane (rue Duvernay et Atwater, en face de la marché Atwater), Montréal
Point de presse : la fête du Canada à la frontière
Dimanche 1er juillet à 10h00
Frontière Canada-Etats-Unis sur Roxham Road
Contacte pendant la caravane : 438-933-7654 ou 514 222 0205
Suivre la caravane : #NoBordersCaravan et www.facebook.com/events/1993092474287227
Une caravane composée de plusieurs voitures intitulée « Caravane de bienvenue aux réfugié-e-s » parcourra la frontière entre le Canada et les Etats-Unis, au Québec, durant trois jours. Son objectif est d’encourager la solidarité dans la région frontalière pour les migrant-e-s qui se voient forcé-e-s de traverser la frontière de manière irrégulière dû à l’Entente sur les tiers pays sûrs.
Cette caravane, festive et colorée, s’arrêtera dans plusieurs villages le long de la frontière et encouragera les personnes de la région à contribuer à l’ouverture des frontières aux migrant-e-s provenant de pays qui ont été pillés par le Canada et ses alliés. Par des activités créatives et artistiques, des témoignages et du matériel écrit, les participant-e-s à la caravane dénonceront la violence des lois migratoires, comme l’Entente sur les tiers pays sûrs ou la barrière érigée au long de la frontière des Etats-Unis et du Mexique, qui force les personnes à prendre encore plus de risques afin de franchir les murs de cet apartheid mondial.
Malgré l’attention actuelle tournée vers la violence du système migratoire états-unien, le Canada continue de fermer les frontières aux migrant-e-s qui arrivent des Etats-Unis en tant que réfugié-e-s. En plus de l’Entente sur les tiers-pays sûrs, le système canadien pour les réfugié-e-s rejette en silence de nombreux-ses réfugié-e-s. D’après les statistiques gouvernementales, moins de 50% des personnes ayant traversé la frontière de manière irrégulière entre janvier 2017 et mars 2018 ont été accepté-e-s[1]. Ceux et celles ayant été refusé-e-s seront déporté-e-s ou mis-e-s dans la précarité en tant que migrant-e-s sans papiers.
Source :
Solidarité sans frontières
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