Pour avoir moi-même travaillé dans une clinique prodiguant des services d’interruption de grossesse et en tant que coresponsable du volet Condition féminine de la FIQ, il me semble important de rappeler certains éléments. Les cliniques offrant des services d’IVG ont une équipe qualifiée composée de médecins, professionnelles en soins, de travailleuses sociales et psychologues. Ces équipes multidisciplinaires sont là pour répondre à l’ensemble des besoins que pourraient avoir les patientes dans leur processus décisionnel de poursuivre ou non leur grossesse. Des règles strictes tant au niveau médical qu’éthique sont en place pour accompagner la patiente tout au long du processus avec respect et en s’assurant de préserver sa dignité et son confort. Tout est fait pour s’assurer que la procédure ne vienne pas rendre plus difficile une situation qui peut, dans certains cas, découler d’une décision complexe.
Cet accompagnement hors pair est un des gains de la décriminalisation de l’avortement. Les femmes ont le droit de disposer de leur corps comme elles l’entendent et elles ont droit à des soins sécuritaires. Souhaitons-nous vraiment revenir en arrière où les femmes prenaient des moyens extrêmement dangereux de mettre fin à leur grossesse ? Souhaitons-nous également revenir à l’époque où les personnes travaillant dans des cliniques d’avortement étaient mises en danger ?
De sa fondation en 1987 à aujourd’hui, la FIQ continue de défendre le libre-choix à l’avortement.
Ni curé, ni médecin, ni juge, ni conjoint. Mon corps, mon choix. C’est aux femmes de décider !
Shirley Dorismond, vice-présidente coresponsable du dossier Condition féminine.
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