« Le gouvernement a annoncé qu’il investira 14 milliards en infrastructures pour la relance économique. Il est insensé qu’il n’accepte pas d’investir un peu plus dans l’infrastructure sociale, les femmes et les hommes qui tiennent la santé et les services sociaux ainsi que l’éducation à bout de bras », a déclaré Fréderic Brisson, président du CPAS.
Les syndiqué.e.s refusent d’être des victimes d’une tentative du gouvernement de rééquilibrer son budget sur leur dos. Déjà, avant la pandémie, il y avait un manque de main-d’oeuvre important dans ces secteurs, car leurs conditions de travail ne sont tout simplement pas assez compétitives sur le marché des emplois.
« Ces employé.e.s sont au front depuis le début de la crise sanitaire. Il est plus que temps de réinvestir dans les ressources humaines du secteur public. Les besoins pour leurs services étaient présents avant la pandémie et les besoins seront encore présents après », de conclure le président du CPAS.
Les élus visités dans les trois derniers jours sont Jean Boulet, ministre du Travail, Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation, Chritian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux et, bien sûr, François Legault, premier ministre du Québec.
Un message, un commentaire ?