Ni vues, ni entendues
Exaspérées par le mutisme du gouvernement, des militantes ont décidé de solliciter directement la société d’État qui assure la diffusion d’information d’actualité pour qu’enfin le gouvernement réponde de ses actes. Elles sont entrées, se sont bien installées et sont prêtes à y rester. Elles ont mis la table pour s’assurer qu’elles seraient enfin écoutées.
Invisibiliser la taxe santé ne nous fera pas taire
Pour beaucoup de contribuables, c’est aujourd’hui la dernière fois qu’il sera possible de voir la ligne 448 sur le formulaire provincial de déclaration d’impôt, et ce, même s’ils continueront de payer la taxe santé de façon régressive et pernicieuse. En effet, depuis janvier 2013, les salariéEs du Québec se voient prélever la « contribution santé » de façon invisible à même leur salaire. « Suite au travail des centres de femmes contre la taxe santé, le PQ a transformé cet enjeu en une promesse électorale qu’il n’a pas tenue, qu’il tente de camoufler et nous nous en souviendrons toujours ! », fustige Angèle Laroche, présidente de L’R des centres de femmes du Québec.
Nous bâillonner ne nous fera pas taire
Depuis que Madame Maltais a annoncé qu’elle ferait des coupures à l’aide sociale le 27 février dernier, les centres de femmes se sont joints aux actions organisées par le Front commun des personnes assistées sociales du Québec. Pour qu’il n’y ait pas de réforme de l’aide sociale, en un temps record, des centres de femmes ont collaboré à une pétition, une campagne de lettres, une campagne de courriels, des conférences de presses, une quinzaine de manifestations, une vigile, puis 4 occupations. Les centres étaient là à St-Jean, à Ste-Hyacinthe, à Gatineau, à Trois-Rivières, à Sherbrooke, à Montréal, à Québec, à Rimouski et à Chicoutimi. Ils sont là pour y rester