Dans cette série intitulée Visages de la précarité financière, la plus grande organisation d’aînés au pays laisse la parole à ses membres pour qu’ils racontent leurs histoires de précarité financière.
« Nous donnons une voix à nos membres. Nous allons à leur rencontre pour leur offrir nos canaux de communication comme tribune pour qu’ils puissent s’exprimer et donner l’heure juste sur leur situation. Il faut sensibiliser le gouvernement fédéral au fait que derrière les statistiques qu’il évoque, il y a des gens qui souffrent et qui ont besoin d’aide financière dès maintenant », explique la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman.
Sécurité de la vieillesse : une grogne qui ne s’estompe pas
Les capsules sont diffusées sur le site Web du Réseau FADOQ, ainsi que sur la page Facebook et YouTube de l’organisation. Ce projet est issu des milliers de commentaires reçus par la FADOQ depuis que le gouvernement Trudeau a décidé de bonifier les prestations de la Sécurité de la vieillesse pour les personnes de 75 ans et plus seulement.
Le Réseau FADOQ s’indigne de cette discrimination en fonction de l’âge qui introduit un dangereux précédent en créant deux catégories d’aînés. La bonification des prestations de la Sécurité de la vieillesse doit être élargie à tous ceux qui y ont droit, dès 65 ans.
« La précarité financière ne discrimine pas les gens en fonction de leur âge. Contrairement à ce qu’avance le premier ministre Justin Trudeau, il s’agit d’une triste réalité qui existe avant 75 ans. C’est ce que vient démontrer notre projet Visages de la précarité financière. Il y a urgence d’agir pour rectifier la situation », presse Mme Tassé-Goodman.
« J’ai travaillé toute ma vie. Je suis grand-mère, je vis seule. J’ai amassé un peu d’argent, mais maintenant je suis en train de tout dilapider. Je voudrais dire au premier ministre Justin Trudeau, prenez soin de nous. »
– Christiane Gagné, 68 ans
https://www.youtube.com/embed/MsY482H7bqs?start=9&feature=oembed
« J’avais le choix entre faire faillite ou retourner travailler. Je suis retournée travailler, 30 heures par semaine comme commis à la charcuterie. »
– Danielle Desrosiers, 73 ans
https://www.youtube.com/embed/ut02LJbTdDI?start=51&feature=oembed
« Ça m’attriste beaucoup de voir qu’on profite des plus vulnérables. Ce n’est pas parce qu’on est âgé entre 65 et 74 ans qu’on est mieux nanti, qu’on est plus en santé et qu’on est plus en mesure de travailler. »
– Marie-Paule Charbonneau, 74 ans
Un message, un commentaire ?