De Paris, Omar HADDADOU
Dans une sainte alliance avec les Puissants, Macron, protée patentée dont le pays traverse actuellement une crise institutionnelle gravissime et un effet récessif majeur sur le plan économique, a déclaré hier, à partir de l’Arabie Saoudite, que « La stabilité est entre les mains de l’Assemblée nationale ». Lui qui est à l’origine de sa dissolution, le 9 juin 2024. Cette manœuvre à la hussarde plongea le pays dans l’incertitude. La Gauche, victime d’un hold - up aux Législatives, savait que l’arbitraire ne ferait pas long feu et qu’elle reviendrait aux affaires.
Nommé Premier ministre, le 5 septembre 2024, Michel Barnier tombe dans le piège de la déshérence, tant la situation est explosive. La République sort de son axe orbital. C’est la Chienlit !
« Qui est à l’origine du chaos politique ? C’est bien le Président de la République en procédant à la dissolution de l’Assemblée nationale » s’insurge le Rapporteur Général du Budget, Charles de Courson.
Le bruit qui court ici, est que les Français ne sont jamais contents(es). Réponse des plus éclairés : « Il y a eu main basse sur le vote du Peuple ! »
L’actuelle faillite politico économique a acculé, ce 2 décembre, le locataire de l’Hôtel Matignon à activer le 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale. La France Insoumise ( LFI) et le Rassemblement national (RN) ont déposé chacun une motion de censure. Avec ce vote sous 24 heures (mercredi), la chute du Gouvernement deviendrait effective !
Conscient de l’issue ubuesque de sa sortie dans une « France décousue », livrée à tous les errements, Michel Barnier déclare : « Nous sommes dans un moment de vérité. Chacun doit prendre ses responsabilités et je prendrais la mienne ».
Aussitôt, le Parti socialiste a appelé à nommer un Premier ministre de la Gauche. Dans sa chaumière, le Peuple observe à quelle sauce il sera mariné, tendant l’oreille avec incrédulité. Le politique serait-il- le parfait bonimenteur à passer par les armes ? Le Nouveau Front populaire (NFP) a une revanche à tenir « Il faut que le Président démissionne ! » somme Jean-Luc Mélenchon. Et Mathilde Panot de tempêter « Il aura à la fois le déshonneur et la censure ! ». Partie prenante de la stratégie de la « mise à mort » du Gouvernement, Marine le Pen menace : « Nous déposerons et nous voterons une motion de censure »
Ce cataclysme politique n’a pas empêché Emmanuel Macron de surfer sur l’imbroglio juridique de l’article 98-1 du Statut de Rome pour valider une injustice, aux fins de sauver sa peau, celle de Nétanyahou et les zones d’influence de la France !
Pleutre ! Au crépuscule de son quinquennat, le Président français avilit les fondements de la République et ceux de la Gauche française par ses ondoiements versatiles à estomaquer l’Histoire.
Pis, il tourne le dos aux flammes qui lèchent la maison France et joue au Messie providentiel de Netanyahou.
Du coup, la géopolitique ne sait plus où donner de la tête. La Cour Pénale Internationale (CPI) se heurte aux injonctions des puissances occidentales dont l’Amérique et ses sommations à la planète de danser le Charleston sur des cadavres palestiniens et Africains !
Les Occidentaux peuvent se vanter d’avoir réduit en cendres, à coups de milliards de dollars, le Moyen-Orient et sa Civilisation qui les a sortis des limbes.
Alors que le bilan des victimes des attaques israéliennes s’élève à 44 000 personnes, la France de Macron a annoncé, mercredi 27 novembre, qu’elle ferait valoir un principe « Immunité diplomatique » pour ne pas appliquer le mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale (CPI) à l’encontre du Premier ministre Netanyahou pour crime de guerre, crime contre l’Humanité.
Des chefs d’accusation notifiés aussi à son ministre de la Défense et un responsable du Hamas.
Fort de son hégémonie, Donald Trump promet de châtier ipso facto le Hamas : « Le prix à payer sera terrible si les otages ne sont pas libérés (es) ! »
La CPI joue sa survie, comme Bibi !
O.H
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