« Un salaire minimum à 15 $ l’heure permettrait aux travailleurs et travailleuses de sortir un peu la tête de l’eau, de vivre plus dignement et décemment. Il faut savoir que 59 % des personnes travaillant au salaire minimum sont des femmes et, contrairement au mythe voulant qu’une grande majorité d’entre elles soient aux études, 48 % ne sont pas aux études. Nous avons été des dizaines de milliers à nous mobiliser et nous pouvons aujourd’hui nous féliciter de ce pas dans la bonne direction », ajoute Daniel Boyer.
Dans un contexte économique de plein emploi, la centrale rappelle que chaque dollar supplémentaire gagné sera dépensé par les travailleurs et travailleuses dans les commerces locaux, faisant ainsi tourner l’économie d’ici. « Le gouvernement du Québec doit mettre ses peurs de côté et s’engager fermement à améliorer le sort des travailleurs et travailleuses au salaire minimum. De notre côté, nous poursuivrons notre engagement à lutter pour sortir tous les travailleurs et travailleuses de la pauvreté », conclut le président de la FTQ, Daniel Boyer.
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