« C’est bien beau les relations publiques et les belles images, mais c’est à ses négociateurs que le premier ministre doit parler. La FTQ a déjà présenté, il y a plusieurs semaines, des demandes raisonnables et acceptables qui répondent très bien au cadre financier du gouvernement. Nous croyons toujours à un accord négocié, mais il faut que le gouvernement comprenne que les travailleuses et travailleurs que nous représentons ont droit à une véritable amélioration des conditions d’exercice d’emplois, de la rémunération, incluant un rattrapage salarial. De plus il n’y a toujours rien pour le personnel de soutien. Sans ces améliorations, l’exode des travailleurs et travailleuse du secteur public qui quittent par centaines leur emploi ne fera que s’accentuer », ajoute le président de la FTQ.
« Depuis le début de la pandémie, Québec n’a pas hésité à investir des centaines de millions de dollars pour relancer l’économie, et nous l’avons salué. Mais, il n’y a pas que le béton, il y a aussi les services publics qui sont sous-financés depuis des dizaines d’années et qui sont maintenus à bout de bras par le personnel de la santé, de l’éducation et des services sociaux. Bien traiter et bien payer son personnel c’est aussi investir dans notre économie. À ce que je sache, les salaires versés ne servent pas à enrichir les paradis fiscaux, mais à mettre du beurre sur la table, à nourrir sa famille et à consommer chez nous », conclut Daniel Boyer.
Statistiques pour déboulonner quelques mythes et mieux comprendre les enjeux de cette négociation :
– Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 39 818,76 $ ;
– Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 184,06 $ ;
– Retard salarial du secteur public (FTQ) : 9,2 % ;
– Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,8 % ;
– Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 42,3 %.
Un message, un commentaire ?