La présidente de la FPPC-CSQ, Suzanne Tousignant, soutient que la recherche d’une véritable reconnaissance pour les professionnelles et professionnels de cégeps sera au cœur de cette importante négociation qui débute.
« Au cours des dernières années, plusieurs changements sont venus modifier le travail du personnel professionnel des cégeps. Il suffit de nommer l’accroissement et la diversification des besoins des étudiantes et étudiants fréquentant les cégeps. Les défis ont été nombreux et le personnel professionnel a su s’adapter et faire preuve d’innovation. Mais ces changements ont également eu pour effet d’alourdir nos tâches et d’augmenter nos responsabilités », explique Suzanne Tousignant.
Un travail et une expertise à reconnaître
Cette dernière déplore que tandis que le personnel professionnel a su relever les nouveaux défis qui se sont présentés, il n’a pas obtenu en retour la reconnaissance qui aurait dû suivre.
Le personnel professionnel se retrouve au sein de toutes les activités des cégeps, qu’il s’agisse de l’aide et du soutien aux étudiantes et étudiants, de l’innovation pédagogique et du bon fonctionnement administratif.
« Dans nos collèges, des professionnelles et professionnels de plus en plus qualifiés assument des tâches et des responsabilités toujours plus complexes. Nous nous sommes adaptés aux changements, mais nous attendons toujours une pleine reconnaissance de notre travail et de notre expertise. C’est pourquoi plusieurs de nos demandes visent cet objectif », explique la présidente de la FPPC-CSQ.
Une surcharge aux sérieuses conséquences
Suzanne Tousignant ajoute que tous ces changements entraînent aussi une sérieuse surcharge de travail pour le personnel professionnel. La présente négociation sera également l’occasion de trouver des solutions concrètes pour éliminer ce sérieux problème.
« La fatigue et l’épuisement affectent de plus en plus de professionnelles et professionnels. Au cours de la dernière année, 7,3 % du personnel professionnel s’est absenté pour une période de plus d’un mois en raison de maladie. La situation pourrait s’aggraver puisque, plutôt que de remplacer la personne absente, on partage sa tâche entre ses collègues déjà débordés de travail. Ça ne peut pas continuer ainsi puisque c’est la santé du personnel qui est en jeu et la capacité des cégeps à offrir des services de qualité aux étudiantes et étudiants », plaide la présidente de la FPPC-CSQ.
Une négociation déterminante
Suzanne Tousignant termine en mentionnant que la FPPC-CSQ enclenche donc une négociation déterminante. « Nous espérons qu’elle permettra de mettre en place les conditions gagnantes pour attirer et retenir le personnel professionnel. C’est dans l’intérêt de nos membres, mais également des collèges et des étudiantes et étudiants qui fréquentent nos établissements », conclut la présidente de la FPPC-CSQ.
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