« Nous nous retroussons les manches, déterminées à faire entendre la voix des infirmières, des infirmières auxiliaires, des inhalothérapeutes et des perfusionnistes cliniques et déterminées à continuer de défendre les conditions de soins de la population et le réseau de santé public » affirme Julie Bouchard, présidente de la FIQ.
Pendant des mois, la FIQ et les professionnelles en soins ont dit haut et fort qu’elles avaient atteint leur limite. Elles veulent plus de stabilité et de nettes améliorations de leurs conditions de travail. Ces améliorations demandées à Mme LeBel passeront notamment par :
– Offrir de la stabilité aux professionnelles en soins et le respect de leur expertise ;
– Bonifier de façon équivalente les conditions de travail des professionnelles en soins, autant pour celles travaillant à temps partiel que pour celles travaillant à temps plein. La partie patronale doit comprendre la diversité des réalités qui existent au sein des membres de la FIQ ;
– Améliorer l’accès au temps supplémentaire à taux double les fins de semaine, notamment pour les travailleuses à temps partiel et celles qui effectuent des quarts de 12 heures ;
– Rectifier la perte monétaire que représente la perte de la prime FIQ donnée aux professionnelles en soins pendant la COVID-19 ;
– Reconnaître les divers rôles et responsabilités dans la rémunération des infirmières auxiliaires et des inhalothérapeutes par rapport à la rémunération des préposées aux bénéficiaires.
Au-delà de l’entente de principe, si le gouvernement est sérieux dans sa volonté de devenir un employeur de choix, ils devront absolument améliorer les conditions de travail des professionnelles en soins. C’est pourquoi la FIQ interpelle la nouvelle PCD de l’agence Santé Québec, Geneviève Biron, et le ministre de la Santé, Christian Dubé, pour qu’ils écoutent enfin les professionnelles en soins et les rassurent quant à la stabilité de leurs conditions de travail, dès maintenant.
« M. Dubé a demandé à nos membres de le suivre aveuglément dans une réforme qui n’est en réalité qu’une coquille vide, et ce flou crée beaucoup d’inquiétudes, autant à la table de négociation que sur le terrain. Nos membres ne sont pas méfiantes pour rien, car comme l’histoire récente le démontre, le gouvernement est loin d’être un employeur de choix », ajoute madame Bouchard.
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