Bien que la Fédération ait fait des choix pour prioriser certaines demandes, l’essentiel de ses revendications demeure le même : meilleur salaire, amélioration de la charge de travail et meilleure conciliation travail-vie personnelle.
« Sur le fond, pour nous, très peu de choses vont changer. Nos demandes ajustées démontrent notre bonne foi, mais on demeure extrêmement loin d’une entente. Le gouvernement nous offre 9 % sur cinq ans comme augmentation de salaire. En plus, il veut enlever toute forme de stabilité aux professionnelles en soins pour les traiter comme des pions interchangeables. On n’acceptera jamais ça », estime Jérôme Rousseau, vice‑président et coresponsable de la négociation.
Les 10 et 11 octobre 2023, les représentantes syndicales affiliées à la FIQ seront réunies en conseil fédéral extraordinaire à Montréal afin de prendre connaissance des demandes modulées de la Fédération et de s’exprimer sur ces dernières. Elles auront également l’occasion de se prononcer sur le vote de grève à venir.
Par respect pour ses membres, ses déléguées et sa démocratie interne, la FIQ n’accordera pas d’entrevue avant cette instance.
« Notre première obligation, notre raison d’être, c’est de servir nos membres et la délégation. Avant de discuter ouvertement de nos demandes ajustées, nous devons les exposer à la délégation », conclut Julie Bouchard, présidente de la FIQ.
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