La FIPEQ-CSQ voit positivement la proposition de la CSDEPJ de créer un poste de directeur national de la protection de la jeunesse avec un statut de sous-ministre. Après avoir pris connaissance du mandat suggéré, la Fédération recommande d’y ajouter un mandat clair de coordination avec les ministères qui ne sont pas responsables de l’application des lois en matière de jeunesse. À titre d’exemple, le ministère de la Famille devrait faire partie des discussions en matière de protection de la jeunesse.
Par ailleurs, la FIPEQ-CSQ se réjouit que les commissaires reconnaissent l’importance des places réservées par le biais de protocoles entre les CISSS et les CIUSS avec les centres de la petite enfance (CPE). « Des services éducatifs de qualité contribuent à réduire les vulnérabilités chez les enfants et l’accès à ces services doit être encouragé », souligne la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
La FIPEQ-CSQ invite les commissaires à pousser la réflexion plus loin lors de la production de leur rapport final. Plus spécifiquement, la FIPEQ-CSQ recommande que les CPE puissent conclure des ententes non seulement avec les CISSS et les CIUSS, mais également avec d’autres organismes comme des centres d’hébergement pour femmes, des centres pédiatriques et autres organismes à caractères sociaux. De plus, la Fédération propose de permettre aux milieux familiaux régis et subventionnés d’offrir des places réservées par le biais de protocoles, comme le font les CPE.
« Nous accueillons favorablement ce rapport préliminaire. Celui-ci s’appuie sur des enjeux concrets et réels qui ont été exposés durant les travaux de la Commission. Le réseau des CPE et des milieux familiaux régis et subventionnés souhaitent faire partie de la solution pour la suite des choses », termine Mme Grenon.
La FIPEQ-CSQ a déposé le 11 décembre 2019 un mémoire à la CSDEPJ et a été entendue comme témoin par la Commission le 5 février 2020.
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