Il ajoute : « Les conservatoires sont plus qu’un symbole de la culture au Québec. Ce sont des incitateurs, des courroies de transmission, des repères pour nos jeunes. Ce sont eux, nos futurs artistes talentueux, qui sont le gage de l’évolution de notre culture et les futurs porte-étendards du savoir-faire québécois dans le monde ».
La CSQ espère toutefois que les intentions de la ministre de la Culture de préserver la mission des conservatoires seront appuyées par des gestes concrets. « Avec tous les ballons lancés pratiquement chaque jour par le gouvernement libéral, il est normal d’avoir un certain scepticisme. Nous serons donc complètement rassurés lorsqu’une véritable politique culturelle qui se respecte sera mise en place avec la collaboration des différents acteurs du milieu », indique le leader syndical.
« La culture du déficit zéro ne fait nullement évoluer une société. Elle ne fait que provoquer un déficit culturel dans la population. La culture est essentielle à la bonne santé d’une société en plus d’être un moteur économique important pour le Québec. Il serait grand temps que nos dirigeants en prennent conscience avant qu’il ne soit trop tard », termine Daniel B. Lafrenière.