Les deux centrales syndicales demandent donc la mise en place de primes d’attraction et de rétention comme le Comité de réflexion sur la pénurie de main-d’œuvre dans le transport scolaire l’a recommandé au ministre Jean-François Roberge.
« À la Commission scolaire des Samares (maintenant un centre de services scolaires), de quatre à cinq circuits d’élèves du primaire et du secondaire sont tout simplement annulés depuis plus d’une semaine, déplore le président de la CSN, Jacques Létourneau. À la Commission scolaire Marie-Victorin, des circuits sont interrompus et les parents sont avisés le matin même, à 8 h 15, que l’autobus scolaire ne passera pas. » Un tel avis émis le jour même affecte également les parents de la Commission scolaire des Portages-de-l’Outaouais.
« La situation va empirer de semaine en semaine si rien n’est fait pour attirer et retenir les conductrices et les conducteurs d’autobus scolaire. Horaires brisés, conditions d’exercice d’emploi déplorables ; Québec doit agir et a la responsabilité de régler le problème. Les parents doivent pouvoir se fier à un transport scolaire fiable et sécuritaire pour leurs enfants », souligne Daniel Boyer, président de la FTQ.
Les leaders syndicaux rappellent que le prochain budget du 10 mars doit contenir des mesures favorables afin d’éviter de vivre une autre année chaotique de service intermittent.
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