L’Alliance de la Fonction publique du Canada estime que le gouvernement canadien devrait demander la démission immédiate du président de l’Égypte, Hosni Mubarak, pour permettre la mise en place d’une réforme démocratique.
Au cours d’une semaine de mobilisation sans précédent, il a fallu à la société égyptienne dans toute sa pluralité du courage, une grande détermination et un mouvement de masse pour se faire entendre.
« Nous sommes solidaires des citoyens et citoyennes de l’Égypte dans leur quête universelle de liberté, de démocratie et de justice », a déclaré John Gordon, président national de l’AFPC.
Le mouvement de protestation, composé de toutes les parties de la société civile égyptienne, réclame la démission du président. C’est là une condition essentielle à une transition pacifique vers un gouvernement véritablement représentatif.
« Nous appuyons les revendications légitimes du peuple égyptien pour éliminer la pauvreté, la corruption et la limitation des droits et des libertés. Toute mesure répressive contre les activistes pro-démocratie, les manifestants et les journalistes est inacceptable. Les instigateurs de la violence et du crime doivent être traduits en justice », a ajouté M. Gordon. Le régime égyptien actuel menace les travailleuses et travailleurs du secteur public de leur enlever leur emploi et de retenir leur salaire s’ils n’appuient pas le gouvernement Mubarak. En réponse, une fédération des syndicats d’Égypte (en anglais seulement) représentant des gens dans plus d’une douzaine d’industries a vu le jour et soutient le mouvement pro-démocratie.
« Nous espérons profondément que le désir de liberté et d’autodétermination du peuple égyptien deviendra réalité », de conclure John Gordon.