Tiré de À l’encontre.
On y voyait des hommes – oui, des dizaines d’hommes – discuter du corps et des doléances des femmes. Pendant ce temps, dans la rue, selon des documents ayant fait l’objet d’une fuite et publiés par Amnesty International, les forces de l’Etat ont reçu pour instruction d’« affronter sans pitié » les manifestant·e·s, quitte à les tuer.
Deux jours plus tard, alors que plus de 80 villes organisaient des manifestations simultanées dans tout l’Iran, Fars, l’agence de presse gérée par l’appareil de sécurité des Gardiens de la révolution islamique [voir à ce propos l’article publié sur ce site le 18 octobre], assimilait les manifestations à une « dispute de couple » normale. Le titre principal de leur page d’accueil était le suivant : « Compatriote ! Parlons-en ! » (« Hamvatan ! Bia ba ham harf bezanim ! »). [Ebrahim Raïssi, après avoir déclaré que l’Iran ne tolérerait pas « le chaos et les émeutes », a affirmé qu’il pourrait y avoir « un dialogue » sur « différentes méthodes d’application de la loi », Le Monde, 30 septembre 2022] Cette invitation au dialogue national est apparue comme une farce dans un contexte où des femmes qui se font tirer dessus ou battre pour avoir retiré ou brûlé leur voile dans la rue. Des milliers de protagonistes du prétendu « dialogue national » – parmi lesquels des militant·e·s, des artistes et au moins 40 journalistes de tout le pays – sont actuellement interrogés en prison.
Pendant plus de quatre décennies, les féministes laïques et islamiques ont plaidé contre le hidjab obligatoire, souvent en faisant appel aux moyens de pression autorisés par le gouvernement islamique. Même celles qui n’étaient pas croyantes respectaient largement les codes de conduite lorsqu’elles s’adressaient au nezam (le mot persan pour désigner le « régime » utilisé par le gouvernement islamique). Il y avait, bien sûr, des exceptions comme Homa Darabi, qui s’est immolée en 1994 pour protester contre le hidjab imposé [1]. Aujourd’hui, les femmes et les jeunes écolières en masse ont fini de discuter avec le régime pour savoir si elles peuvent exercer leur liberté corporelle. Elles le font.
Les récentes manifestations marquent un changement tectonique dans la méthode et la rhétorique d’expression de la dissidence en République islamique d’Iran. En 2009, le Mouvement vert s’est battu avec le nezam, en grande partie selon ses règles et en utilisant ses terminologies. Les manifestants faisaient alors explicitement appel aux signes et messages islamiques, invoquaient et s’appropriaient la mémoire de Rouhollah Khomeini, citaient les textes juridiques ratifiés par les institutions du régime et imploraient en vain le soutien de marja’s chiites [dirigeants religieux]. Les manifestantes de 2022 ne se sont pas embarrassées de tout cela. Elles ne se soucient plus de convaincre le nezam. En 2009, le port du foulard vert était un symbole de dissidence, les manifestant·e·s s’opposant aux codes du hidjab imposés par le régime. En 2022, enlever et brûler les foulards est devenu l’acte suprême de rébellion. Si le mouvement vert a joué au jiu-jitsu en convertissant les propres sources de pouvoir du régime dans le discours, le mouvement #Mahsa_Amini joue au karaté : écraser l’adversaire en brisant son discours sacré [2].
La vieille garde réformiste met en garde les manifestant·e·s contre de tels actes « perturbateurs ». Hassan Khomeini, le petit-fils de Rouhollah Khomeini qui a imposé le hidjab à coups de couteau et de matraque, a déclaré que « le dialogue est la seule façon d’avancer » [3]. C’est toutefois l’échec de la stratégie conciliante employée sans relâche par les réformistes au cours des trois dernières décennies qui a conduit à la présente stratégie d’affrontement des manifestant·e·s dans les rues aujourd’hui.
Des délibérations sans résultats
L’élite de la République islamique, qu’elle soit réformiste ou fondamentaliste, modérée ou dure, a l’habitude d’invoquer le dialogue et le débat pendant les périodes d’action collective conflictuelle ainsi que pendant la répression qui s’ensuit. Une série de débats télévisés entre les idéologues du régime et l’opposition au printemps 1981 a été suivie d’une purge sanglante et d’une répression généralisée de tout discours dissident le même été. Tout au long des années 1980, le nezam a employé des termes comme « débat » (munazereh) et « discussion libre » (bahs-e azad) pour décrire les séances d’interrogatoire des prisonniers politiques.
Certains de ces prétendus « débats » entre les prisonniers et leurs bourreaux étaient diffusés à la radio et à la télévision. Une émission, réalisée au printemps 1984 à la demande du procureur général de Mashhad [capitale de la province du Khorassan, dans le nord-est de l’Iran], mettait en scène cinq prisonniers marxistes assis à côté du ministre des Industries lourdes de l’époque, Behzad Nabavi, et débattant avec lui. Nabavi est devenu par la suite une figure réformiste de premier plan et a été condamné à six ans de prison après les manifestations du Mouvement vert de 2009.
La manifestation étudiante de 1999 a été suivie d’une série d’événements sur le campus. Les réformistes ont introduit des forums de « Tribune libre » permettant aux étudiant·e·s désabusés d’exprimer légèrement leurs critiques. Plus tard, les principalistes (la fraction politique conservatrice d’Iran) ont mis en place des « Plateformes de libre pensée » afin de clarifier les positions du nezam de manière dite dialoguée. En 2010, au milieu des manifestations du Mouvement vert, la télévision d’Etat a invité des figures inoffensives de l’opposition – celles qui n’avaient pas été emprisonnées – à participer à une série de débats en direct.
En novembre 2019, quelques jours seulement après une répression brutale des manifestations de masse et une fermeture de l’Internet à l’échelle nationale, Hassan Rohani], alors président de l’Iran [août 2013-août 2021], a délivré un message lors de la cérémonie de clôture des tournois annuels de débats d’étudiants, soulignant « l’importance du débat public » et se plaignant de « l’absence de dialogue constructif » dans la société iranienne [4]. Le successeur de Rohani, le président Ebrahim Raïssi [en fonction depuis août 2021], a fait des remarques similaires au douzième jour des manifestations actuelles, invitant les personnes qui scandent « Femme, vie, liberté » à exprimer leurs critiques dans des lieux désignés pour le dialogue et la délibération.
Les Forums de débats étudiants ont été conçus sous l’administration de Mahmoud Ahmadinejad [août 2005-août 2013] comme un moyen de libérer une partie de la frustration refoulée dans les universités après le Mouvement vert. Ils sont gérés par une organisation baptisée « Academic Jihad », qui a été créée à l’origine pour limiter le débat public sur les campus universitaires dans le cadre de la Révolution culturelle du régime en 1980. La page d’accueil du site web du forum affiche une citation du Guide suprême, Ali Khamenei, faisant l’éloge de la libre pensée. Le site web proclame que le débat est une ancienne tradition iranienne et non une importation occidentale, citant un conte vieux de 2500 ans de l’ère achéménide qui met en scène sept nobles perses débattant de la future forme de leur gouvernement. L’un d’entre eux défend avec force les avantages de la démocratie et les inconvénients du régime personnel, un autre défend l’oligarchie. Le débat s’achève lorsque Darius, le futur roi suprême de Perse, conteste tous les arguments et conclut que l’autocratie est la meilleure forme de gouvernement ! La référence positive à ce conte préislamique était peut-être un lapsus freudien pour un régime qui prétend incarner les valeurs islamiques et se vante d’avoir aboli la monarchie : ni les autoritaires, ni les fondamentalistes ne rechignent à mettre en scène un échange dialogique tant que, comme pour le roi Darius, ils n’ont pas à changer de position.
Depuis le début des Forums de débats étudiants en Iran en 2012, des variations de la résolution « il est du devoir du gouvernement de faire respecter le hidjab » ont été débattues à maintes reprises. Presque toujours, l’équipe prenant le parti opposé, c’est-à-dire argumentant contre le devoir du gouvernement de faire respecter le hidjab, a gagné – même lorsque les joueurs assignés à ce rôle étaient des étudiants basiji [paramilitaires] pro-régime. Réfuter les positions du nezam dans ces forums de débat, où l’espace d’expression n’est ni libre ni inclusif, requiert soin et finesse. Avant de participer, les étudiants doivent signer une lettre d’engagement dans laquelle ils conviennent de ne pas offenser « l’Islam, le nezam sacré de la République islamique et ses autorités ». Pourtant, même face à l’ample argumentation contre le hidjab obligatoire articulée dans ce cadre contraint, le nezam n’a fait que durcir sa position.
En 2019, le Guide suprême iranien Ali Khamenei a rencontré un certain nombre de partisans purs et durs du hidjab obligatoire, dont Mohammad Reza Zibainejad. Zibainejad – qui a un jour fait le commentaire infâme que la violence domestique, une crise importante en Iran, serait résolue si les femmes se soumettaient à l’autorité des hommes à la maison – a soulevé des préoccupations selon lesquelles la police actuelle du hidjab nuisait à la légitimité populaire du nezam. Le Guide suprême a exprimé son désaccord avec véhémence : « Ne reculez pas », aurait-il dit à quatre reprises, ajoutant qu’autrement, « le commandement de Dieu serait violé » [5].
La persuasion est-elle possible ?
Les dissidents iraniens sont depuis longtemps aux prises avec une question tactique, stratégique et existentielle. Un régime répressif dogmatique peut-il être persuadé ? Si oui, comment ? Quel type de stratégie permet de persuader sans engager un procès ? Un recours classiquement offert par les stratèges est de parler avec les mêmes codes. Comme le décrit le théoricien de la littérature Kenneth Burke : « Vous ne persuadez un homme que dans la mesure où vous pouvez parler son langage, par la parole, par le geste, la tonalité, l’ordre, l’image, l’attitude, l’idée, en identifiant vos manières avec les siennes. » [6]
Un mot clé du lexique politique iranien résume cette approche : pour persuader le nezam, il faut d’abord être identifié comme un khodi – un initié, ou un membre de la famille.
Pour observer la manière dont les figures de l’establishment mettent en scène le khodi, il suffit de regarder n’importe lequel des récents débats radiophoniques ou télévisés entre réformistes et fondamentalistes iraniens. Ces débats – qui apparaissent de plus en plus fréquemment en période d’agitation populaire – sont généralement diffusés sur les chaînes les moins populaires, comme Shabakeh 4. Vous y remarquerez plusieurs procédés rhétoriques. Voici un aide-mémoire si jamais vous êtes invité : soyez implicite dans la façon dont vous exprimez vos critiques ; piochez et citez des textes et des traditions islamiques (il est utile de lâcher quelques phrases en arabe classique) ; faites référence aux paroles et aux actes de Rouhollah Khomeini ; inspirez-vous des prémisses et des promesses de la révolution de 1979 ; jouez le jeu de l’altérité pour prouver où se trouve votre loyauté ultime (vous pouvez même lancer des coups de poing gratuits aux personnes exclues du nezam) ; insistez sur le fait que vous ne suggérez que des politiques de réforme et non une révision des principes et que vous le faites parce que vous vous souciez profondément du bien-être et de la perennité du « nezam sacré ».
La question de savoir comment débattre avec de redoutables dogmatiques n’est pas propre à l’Iran. Dans son livre intitulé How to Argue with Fundamentalists without Losing Your Mind (1997) [Wie man mit Fundamentalisten diskutiert, ohne den Verstand zu verlieren : Anleitung zum subversiven Denken], le philosophe autrichien Hubert Schleichert propose une stratégie qu’il appelle « discussion interne ». Elle consiste à faire semblant d’accepter les hypothèses, les convictions de base, des défenseurs de la foi et à participer à la réinterprétation et à la réimagination de ces convictions. En 2001, le livre de Schleichert, déjà un best-seller en Allemagne, a été traduit en persan (farsi), au plus fort de l’ère de la réforme en Iran.
A de nombreuses reprises, même l’opposition laïque et les non-croyants du nezam ont eu recours au répertoire de persuasion disponible, en engageant une « discussion interne », dans l’espoir de réduire les risques de leur discours. En 1995, Abbas Maroufi, l’éminent romancier iranien, mort en exil en septembre de cette année, a été convoqué au tribunal pour avoir publié un poème, « La République d’hiver », dans son magazine littéraire. Bien que le poème traite de symboles de la nature, le procureur a affirmé que les intentions de Maroufi étaient de « diffuser des mensonges contre le nezam ». Pour sa défense, Maroufi a expliqué au juge qu’il était un ardent « défenseur des valeurs de la Révolution islamique » et qu’il considérait comme un devoir religieux, un « wajib », de respecter le Guide suprême [7].
Depuis sa création, la République islamique s’est assuré une forme d’obéissance en obligeant les citoyens et citoyennes à acquiescer – sinon à croire – aux moyens de persuasion et aux modalités d’argumentation autorisées par le régime. Mais paradoxalement, la République impose une condition sans appel. Elle ne permet pas la défaite par ses propres outils et dans son propre jeu. Les réformistes les plus proches du régime ont, depuis des décennies, échangé d’innombrables paroles en débattant de questions fondamentales, telles que l’égalité des sexes, la souveraineté populaire, la laïcité, les droits de l’homme, la liberté de pensée et d’expression et la normalisation de la politique étrangère de l’Iran. Le commentaire de ces débats constitue une tendance majeure des études iraniennes aux Etats-Unis et en Europe. Les débats ont conduit à des métamorphoses intellectuelles occasionnelles, mais la politique institutionnelle est restée largement intacte. Pour ceux qui poussent trop fort, le fait d’être un initié, khodi, n’a pas empêché les représailles.
Abdolkarim Soroush, un membre clé du Conseil de la révolution culturelle pour la purge et l’islamisation des universités, qui s’est ensuite transformé en un « Martin Luther » des réformistes, est maintenant en exil. Hussein-Ali Montazeri – dont les collaborateurs ont procédé à des exécutions sommaires à Ispahan pendant la révolution de 1979 et qui s’est ensuite fait connaître sous le nom d’« ayatollah des droits de l’homme » pour avoir défendu la vie des prisonniers politiques – est mort en résidence surveillée. Mehdi Nasiri, le rédacteur en chef pur et dur du journal Kayhan, qui a causé du tort à de nombreux intellectuels dissidents dans les années 1990 mais qui s’est récemment repenti publiquement de ses anciens actes, s’est vu refuser en 2020 une autorisation gouvernementale pour publier son livre.
Le sort de ces réformateurs au sein du régime démontre que le recours à des moyens d’appel admissibles reste largement futile pour persuader le nezam de changer de position. Bien qu’ils aient essayé de faire preuve de prudence – pour ne pas apparaître comme une menace pour l’ordre établi – ils ont été exclus du cercle des initiés à l’abri des représailles. Malgré un ton timide, un langage implicite et une rhétorique identifiable, leurs échanges avec le nezam ont été perçues comme subversives.
Parler n’est pas toujours thérapeutique
C’est peut-être un signe de psychose professionnelle que les réformistes du nezam pensent encore pouvoir inciter les manifestant·e·s à rentrer chez eux/elles et à donner une autre chance au dialogue. Leur imagination politique est piégée dans le trou noir des « discussions internes » dont aucune lueur ne peut s’échapper.
Ni les réformistes ni le nezam ne semblent comprendre que c’est précisément l’accumulation de dialogues sans issue – testés, éprouvés et bloqués pendant une génération – qui a pris fin et a débouché sur une explosion. L’impasse dialogique actuelle – et le sentiment d’épuisement, de trépidation et de désespoir qui l’accompagne – a conduit à la construction d’une nouvelle perception pathologique qui considère l’absence de dialogue approprié comme le grand malaise national de l’Iran.
Hubert Schleichert a mis en garde contre cette limitation même de la « discussion interne ». Elle peut se poursuivre sans cesse sans aucune conclusion alors que ses subtilités toujours plus grandes poussent le grand public à l’abandonner complètement. Il a proposé que parfois, le mieux que l’on puisse faire est de ridiculiser les principistes et les personnes dogmatiques – une méthode qu’il appelle le « rire subversif » [8].
Depuis 2010, tout le monde – des politiciens de haut rang aux intellectuels publics éminents – a commenté la nécessité d’initier un dialogue national pour résoudre les conflits et ramener la santé et l’harmonie dans la société. Mais ils ne font qu’enfoncer un clou, et personne ne l’a mieux compris que les milliers d’adolescentes qui ont littéralement fait un doigt d’honneur au nezam en scandant « dégage ». S’il est une forme de culture civile et honorable, c’est bien la leur, car elles mettent un terme à la piètre conversation d’hommes timides avec des hommes têtus. Pour elles, l’échec de persuader le régime a ouvert la possibilité d’une catharsis, non pas par la discussion mais par la détermination. (Article publié sur le site MERIP, le 19 octobre 2022 ; traduction rédaction A l’Encontre)
Ali Reza Eshraghi est directeur des programmes à l’Institute for War and Peace Reporting et chercheur invité au Center for Middle East and Islamic Studies à UNC-Chapel Hill.
Notes
[1] Homa Darabi [1940-1994] a fait des études de médecine. Elle a été emprisonnée pour avoir manifesté contre le régime du shah. Elle continua ses études de médecine aux Etats-Unis. En 1976 elle revient en Iran et est favorable à la révolution de 1979. Elle tentera initialement de faire évoluer la position de responsables du régime, en particulier Abolhassan Bani Sadr, premier président de la République islamique (de février 1980 à juin 1981), qui ordonna une répression très dure contre les forces politiques du Kurdistant iranien. Ce fut sans résultat. Homa Darabi a été renvoyée de son poste de professeur car elle refusait, entre autres, de porter le voile islamique. Elle s’est immolée sur la place Tajrish, quartier nord de Téhéran, après avoir déchiré son tchador en criant « Mort à la tyrannie ! Vive la liberté ! Vive l’Iran ! ». Sur cette place, une jeune femme de 16 ans avait été tuée un mois auparavant par des Gardiens de la révolution car elle portait du rouge à lèvres. (Réd. A l’Encontre)
[2] Charles Kurzman, « Cultural Jiu-Jitsu and the Iranian Greens », in eds. Nader Hashemi et Danny Postel, The People Reloaded : The Green Movement and the Struggle for Iran’s Future (New York : Melville House, 2011), pp. 7-17.
[3] « Sayyid Hassan Khomeini : Guftgu tanha rah birun raft az bu ?ran-ha-yi ijtima’i ast », IUSNEWS (3 octobre 2022).
[4] « Payyam ra’is-i jumhur bi musabiqat milli munazara danishjuyan », SSCR. IR News (23 décembre 2019).
[5] « Nagufte-ha-yi az bayanat rahbar mu’zam inqilab darbara hijab wa’afaf », aatinews.ir (24 juin 2019).
[6] Kenneth Burke, Une rhétorique des motifs, Berkeley, University of California Press, 1969, p. 55.
[7] Asn ?d va Parvande-ha-yi Matbu’ati Iran, tomes 1-3, recueillis par Azra Farahani (Téhéran : ministère de la Culture, 2005), p. 180-188.
[8] Hubert Schleichertm, Bahs ba Bunyadgariyan, trad. Mohammadreza Nikfar (Téhéran : Tarh-i Nau, 2001), p. 184.
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