Lors de l’assemblée générale, les membres présents ont ainsi clairement signifié à leur employeur leur volonté et leur détermination d’obtenir un salaire plus juste ainsi qu’une meilleure reconnaissance de leur expertise. Sans contrat de travail depuis avril 2020, le SPPSPQ-CSQ représente près de 400 membres.
Ces derniers sont fort insatisfaits de l’évolution actuelle de la négociation et espèrent que leur employeur démontrera une plus grande ouverture à l’égard de leurs revendications en vue d’obtenir une entente de principe satisfaisante.
« Nous nous sommes présentés de bonne foi à la table de négociation, mais rien n’avance. Alors que les autres employés du réseau de la santé ont déjà renouvelé leur convention collective, nous avons l’impression d’être laissés de côté. Pendant ce temps, nos conditions de travail continuent à se détériorer sans que nous ne puissions rien faire », explique Étienne Pigeon, président du SPPSPQ-CSQ.
Ce dernier précise qu’il est urgent d’améliorer les salaires des professionnelles et professionnels de la santé publique, qui sont loin d’être à la hauteur de professions qui ont nécessité des études universitaires très longues et coûteuses. « Ce n’est pas normal que notre salaire de base soit inférieur à celui d’un préposé aux bénéficiaires. Quand tu as investi autant dans le développement d’une expertise, de telles conditions sont inacceptables. Nos collègues de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) ont obtenu la reconnaissance et ils sont pourtant financés par le même organisme que nous, soit le Conseil du trésor », dénonce Étienne Pigeon.
Le président du SPPSPQ-CSQ termine en mentionnant qu’« après avoir traversé une crise sanitaire et assuré des services-conseils et analytiques quasiment sans répit, les équipes scientifiques de l’INSPQ souhaitent rattraper le retard salarial accumulé avec leurs homologues des autres organisations et obtenir une part de reconnaissance ».
Le personnel professionnel de l’INSPQ comprend notamment des conseillers scientifiques dans le domaine de la santé environnementale, de la toxicologie, des maladies infectieuses et de la santé au travail, mais aussi des agents d’information, bibliothécaires, statisticiens, épidémiologistes, géomaticiens et analystes informatiques.
Le Syndicat des professionnelles et des professionnels de la santé publique du Québec est affilié à la Centrale des syndicats du Québec.
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