« L’attitude de la Nyrstar est une honte ! C’est un mépris envers les travailleurs, envers les Quévillonnais et Quévillonnaises qui leur ont donné les meilleures années de leur vie au fond de cette mine », tonne la représentante syndicale des Métallos, Sonia Charette.
Alors que la mine souterraine est noyée sous l’eau depuis plus d’un an, la compagnie refuse de payer les indemnités de fermeture en prétextant que la fermeture n’est pas encore complétée. Seule une petite poignée de travailleurs (moins de 5) est encore en emploi pour surveiller le site. L’employeur a refusé de négocier une lettre d’entente où il s’engagerait à verser les indemnités de fermeture, même si la période de maintien du lien d’emploi est expirée.
« Dans huit mois, la plupart des travailleurs perdront leur lien d’emploi. On voit bien que la compagnie attend seulement que ce lien d’emploi soit rompu pour fermer, en ne payant pas les indemnités de fermeture. C’est indécent. Pourtant, l’employeur avait promis l’été dernier qu’il paierait bel et bien les primes. On en a assez des compagnies qui méprisent les travailleurs ! Trafigura doit honorer ses engagements, c’est une question de respect ! », ajoute le président de l’unité syndicale, Anis Mbaya.
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