Réunies en conseil général ces jours-ci, les personnes déléguées de la CSQ ont confirmé à l’unanimité l’intention de la Centrale de se joindre au consensus syndical et communautaire québécois pour revendiquer la hausse du salaire minimum à 18 dollars l’heure.
Elles se sont aussi engagées à ce que la CSQ fasse activement la promotion de cette revendication, de concert avec le plus grand nombre de groupes possible, notamment les centrales syndicales, le Front de défense des non-syndiquéEs et le Collectif pour un Québec sans pauvreté.
Rappelons brièvement que la coalition Minimum 18 $ a été lancée le 7 décembre dernier alors qu’une annonce relative à la prochaine hausse du salaire minimum est attendue très prochainement.
« Le gouvernement doit tenir compte des réalités économiques actuelles et de la hausse du coût de la vie. Le contexte actuel de pénurie et de rareté de la main-d’œuvre a complètement inversé la dynamique. Il y a un momentum économique favorable à la hausse du salaire minimum en ce moment, dans l’intérêt de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs du Québec », d’indiquer le président de la CSQ, Éric Gingras.
Le leader syndical souligne aussi que la Centrale représente désormais un nombre plus grand de membres dont le salaire se situe sous la barre du 18 dollars l’heure, notamment dans les organismes communautaires et dans certains corps d’emploi dans le réseau de la petite enfance.
« Hausser le salaire minimum, c’est tirer les plus bas salariés vers le haut. Au Québec, les travailleuses et les travailleurs doivent pouvoir vivre dignement de leur travail. C’est la demande que nous faisons, et c’est pourquoi nous sommes très enthousiastes de joindre la coalition Minimum 18 $ et d’ajouter notre voix à cette campagne. »
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