« La situation dans les milieux a été difficile au cours des dernières semaines, en raison de la multiplication des éclosions et des fermetures de classes. Il y a clairement un crescendo de stress et d’anxiété, tant chez les élèves que chez le personnel, de même que chez les parents. Ce qui doit primer, c’est la sécurité de tous.
Or, ce n’est pas la première fois que nous jouons dans ce film… Et nous souhaitons vraiment que cette nouvelle période d’enseignement à distance pour le secondaire se vive le mieux possible dans les circonstances. Des consignes floues et appliquées à géométrie variable ne feraient qu’envenimer le climat et ajouter à la lourdeur de la tâche du personnel, déjà surchargé. L’enseignement à distance est difficile pour tout le monde, particulièrement en ce qui a trait au suivi pédagogique des élèves en difficulté. Nous souhaitons donc avoir des balises précises pour que le personnel puisse se préparer adéquatement.
Mais nous nous questionnons tout de même sur ce qui nous amène à avoir autant de cas aujourd’hui dans les écoles. Comment se fait-il que le ministre de l’Éducation n’ait pas agit quant à la ventilation déficiente dans les classes malgré les demandes répétées de nombreux intervenants, et ce, depuis plusieurs mois ? Surtout que nous savons maintenant que le virus se propage par la voie des airs. » - Éric Gingras, président de la CSQ.
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