Les enfants laissés à eux même
La Fédération craint que, suite à cette hausse, des parents, faute de moyens, n’aient d’autre choix que de laisser leurs enfants revenir seuls à la maison. « Les enfants avec la clé dans le cou, on croyait que c’était terminé au Québec, explique Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ. De toute évidence, le ministre Blais souhaite que le phénomène revienne en force ! »
Laissés pour compte
La modulation des tarifs plus importante lors des journées pédagogiques inquiète grandement la FPSS-CSQ. « On est en train d’instaurer un système à deux vitesses dans lequel les enfants ayant des parents qui ont les moyens pourront aller en sortie alors que les autres se verront pénalisés et resteront à l’école lors des journées pédagogiques, ça n’a aucun sens ! », dénonce Éric Pronovost.
La Fédération rappelle que les services de garde en milieu scolaire étaient une solution abordable et équitable permettant aux parents de travailler en toute confiance que leurs enfants sont encadrés, dans un milieu sécuritaire et stable. « C’est ça que le gouvernement est en train de mettre en péril avec son obsession budgétaire », se désole Éric Pronovost.
Des pertes d’emploi
La hausse de tarif entraînera inévitablement une baisse des inscriptions dans les services de garde et conséquemment, une perte d’emploi chez le personnel de soutien scolaire déjà aux prises avec les compressions budgétaires. « En raison de toute cette manœuvre, ce sont des personnes qui sont déjà en situation de précarité qui perdront de précieuses heures de travail. On joue artificiellement avec la demande pour couper des postes. C’est inacceptable ! », conclut le président de la FPSS-CSQ.