En raison du peu d’avancées aux tables de négociation quant aux demandes communes de la négociation coordonnée, des milliers de travailleuses et de travailleurs d’hôtels seront en grève pour 24 heures. Dans les dernières semaines, plus de 90 % des travailleuses et des travailleurs ont voté en faveur d’un mandat de grève de 120 heures à exercer au moment jugé opportun. Cette journée nationale de grève intervient alors que certains employé-es d’hôtels montréalais ont exercé des jours de grève dans les dernières semaines.
« Si les hôteliers veulent éviter que le mouvement de grève se répande, il est temps qu’ils comprennent. Si l’on constate des progrès à quelques tables, il reste encore bien du chemin à faire pour répondre aux besoins des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie. Il est temps qu’ils desserrent les cordons de la bourse pour reconnaître les efforts de celles et ceux qui leur permettent de faire tant de profits », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC-CSN).
Les sept demandes communes de la négociation coordonnée
– Obtenir des augmentations salariales de 36 % sur quatre ans pour combler la perte du pouvoir d’achat liée à l’inflation.
– Augmenter la contribution de l’employeur au régime d’assurance collective.
– Encadrer la formation pour la relève et mieux appuyer les formateurs et les formatrices.
– Revoir l’accès et la rémunération pour les vacances annuelles pour attirer la relève et reconnaître l’expérience du personnel en place.
– Éliminer le recours aux agences de placement.
– Freiner la surcharge de travail pour mieux protéger le personnel.
– S’assurer que les personnes salariées décident entre elles du partage des pourboires.
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