« Heure travaillée, heure payée ! C’est un principe de base en relations de travail. Mais l’employeur fait la sourde oreille à une demande qui relève du gros bon sens. Le nouveau navire entré en fonction depuis la dernière convention nécessite beaucoup plus d’heures de travail, les conditions de travail doivent en tenir compte », explique le représentant syndical des Métallos, Gordon Ringuette.
Soulignons que la grève a été reconnue comme légale par le Tribunal administratif du travail (TAT), qui a rejeté les prétentions de l’employeur comme quoi le droit de grève de ces travailleurs serait« inconstitutionnel ».
La douzaine d’officiers de navigation assurera seulement les services convenus lors des audiences du Conseil des services essentiels. Les marchandises seront acheminées normalement pour les semaines du 6 et du 20 juin à Port-Menier, La Romaine, Harrington Harbour, Tête-à-la-Baleine, La Tabatière, Saint-Augustin et Blanc-Sablon. Après quoi, il n’y aura qu’une desserte par semaine pour les marchandises à partir de Rimouski pour ces mêmes villages et un arrêt à Sept-Îles et Blanc-Sablon en aval aux deux semaines.
Aucun passager ne sera admis sur le bateau, à moins qu’il se rende à un rendez-vous médical prescrit. Les produits de la pêche provenant des villages de la Basse-Côte-Nord ne pourront être acheminés vers Rimouski. Le Syndicat s’engage à fournir le personnel nécessaire pour faire face à des situations d’urgence.