En effet, hier soir, en assemblée générale, le syndicat représentant les 200 cols blancs, cols bleus et professionnels(les) a reçu de ses membres un mandat voté à 88 % pour entamer des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève à déclencher au moment jugé opportun.
Le torchon brûle entre les parties depuis un certain temps déjà. Le syndicat croit que la décision de l’employeur de rejeter la majorité des demandes syndicales en proposant le statu quo ainsi que l’offre salariale considérée déraisonnable ont mis le feu aux poudres.
« La Ville a en plus le culot de vouloir abroger la seule petite clause qui protège nos emplois de la sous-traitance. C’est inacceptable ! », a affirmé Mario Jean, conseiller syndical du SCFP.
Ce dernier déplore également le refus de l’employeur de revoir la classification des postes mise en place il y a plus de 25 ans, laquelle génère beaucoup d’iniquités internes parmi les salarié(e)s.
Une solution au conflit ne semble pas en vue à court terme puisque la Ville a annulé toutes les prochaines dates prévues pour la négociation, un geste que la partie syndicale qualifie d’irrespectueux envers les salarié(e)s.
De son côté, le Syndicat canadien de la fonction publique lancera une vaste campagne publicitaire à Victoriaville au cours des semaines qui suivent afin d’informer les contribuables sur les enjeux de cette négociation. Rappelons que le contrat de travail des fonctionnaires municipaux de Victoriaville est échu depuis le 31 décembre 2021.
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