« La grève d’aujourd’hui est un premier échec du nouveau ministre de la Famille, Luc Fortin. Les 11 000 travailleuses en CPE sont sans convention collective depuis plus de 30 mois, la priorité du nouveau ministre aurait dû être de régler cette injustice de bonne foi et dans les plus brefs délais. Or, l’offre patronale est injuste envers les travailleuses de ce domaine majoritairement féminin et le gouvernement semble refuser de négocier tant que ses solutions ne seront pas acceptées. Québec nage pourtant dans les surplus et pourrait offrir de meilleures conditions à ceux et celles qui œuvrent auprès de nos tout-petits. Faire la grève est tout à fait légitime dans de telles conditions et Québec solidaire soutient les travailleuses dans leurs actions et leurs revendications », a indiqué Gabriel Nadeau-Dubois.
Québec solidaire invite le ministre à ne pas succomber à la tentation d’invoquer la perturbation des services pour discréditer la grève et dévaloriser les travailleuses.
« Le gouvernement l’a peut-être oublié, mais pas les familles : le réseau des CPE est un joyau du Québec. Les parents comprennent que la qualité des CPE où s’épanouissent leurs enfants repose en grande partie sur le travail exceptionnel des éducatrices, des personnes responsables de l’alimentation. Le gouvernement libéral refuse quant à lui de reconnaître l’apport des travailleuses dans le développement de nos enfants. Nous sommes nombreux et nombreuses à appuyer les travailleuses des CPE, M. Fortin et son gouvernement devraient être du nombre », a poursuivi M. Nadeau-Dubois.
Voici la motion qui a été déposée par Québec solidaire à l’Assemblée nationale pour soutenir les travailleuses en CPE et qui a été bloquée par le Parti libéral :
« Que l’Assemblée nationale reconnaisse l’apport des éducatrices et des éducateurs des Centres de la petite enfance dans le développement de nos enfants ; Qu’elle souligne la fierté de toutes les Québécoises et de tous les Québécois à l’égard de ce modèle novateur ;
Qu’en reconnaissance de la qualité et de l’importance des services en CPE, elle demande au gouvernement de négocier de bonne foi pour en arriver, le plus rapidement possible, à une entente satisfaisante pour toutes les parties. »
Québec solidaire propose de rendre l’accès aux centres de la petite enfance gratuit et de financer adéquatement le service pour s’assurer que les éducatrices bénéficient de bonnes conditions de travail.
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