« Nous joignons nos voix à celles de milliers d’hommes et de femmes pour dire au gouvernement fédéral que toute personne a droit à une protection de son revenu en cas de perte d’emploi et que l’assurance-emploi est fondamentalement un régime d’assurance qui doit offrir une protection aux travailleuses et aux travailleurs contre le risque de chômage », a déclaré le président de la FAE, Pierre St-Germain.
La coalition interpelle le premier ministre Stephen Harper afin qu’il prenne acte que sa réforme ne passe tout simplement pas la rampe au Québec et que la mobilisation populaire n’a pas fini de s’étendre, bien au contraire. Depuis son lancement, la coalition a vu ses rangs s’élargir considérablement alors que les activités de mobilisation se multiplient dans l’ensemble des régions du Québec. Il est possible de signer la déclaration de la coalition en visitant le site Internet au www.nonausaccage.com.
La FAE regroupe neuf syndicats qui représentent quelque 32 000 enseignantes et enseignants (le tiers du personnel enseignant au Québec) du préscolaire, du primaire, du secondaire, du milieu carcéral, de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes et le personnel scolaire des écoles Peter Hall et du Centre académique Fournier, ainsi que les membres de l’Association de personnes retraitées de la FAE (APRFAE).